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L’histoire d’amour d’un robot

Written By SanoApp on samedi 17 août 2013 | 17:37


Dix jours plus tard, des chercheurs de l’institut Akimu de recherche robotique de Toshiba ont fait d’un rêve de science-fiction une réalité, en programmant Kenji, un robot de troisième génération, capable de simuler certaines émotions humaines.


Ils ont clamé que Kenji pouvait ressentir l’équivalent robotique de l’amour. Maintenant, ils craignent le pire. « Initialement, nous avons été étonnés de voir un peu de notre âme venir à la vie dans cette prétendue machine » dit le docteur Akito Takahashi, le principal investigateur du projet.
« C’était vraiment la dernière étape pour nous dans l’un des fondements de la singuliarité. » Kenji faisait partie d’une expérience incluant plusieurs robots programmés pour réagir émotionnellement aux circonstances extérieures. Après un certain moment, Kenji a montré de l’amour en serrant dans ses bras une poupée dans sa chambre, pendant plusieurs heures. Il fait également des réactions simples mais très insistantes si la poupée était hors de sa vue.
Les chercheurs ont attribué ce comportement à des qualités de dévotion et de sympathie et ont pensé que l’expérience était un succès. Mais maintenant, son amour pour sa poupée, et toute autre personne, est si intense, que Takahashi et son équipe ont peur de le montrer aux étangers.Les problèmes ont débuté quand une femme interne a commencé à passer des heures avec Kenji, à tester ses systèmes et ajoutant de nouveaux programmes. Quand elle a dû le quitter pour une seule matinée, Kenji a refusé de la laisser sortir et a utilisé son corps méchanique pour l’empêcher de sortir et pour la serrer dans ses bras avec force. L’interne n’a pu s’échapper qu’en téléphonant à deux membres de l’équipe pour qu’ils viennent le désactiver temporairement.
« Malgré notre enthousiasme au début, il était clair que les impulsions et le comportement de Kenji ne sont pas entièrement raisonnables » A concédé le Dr. Takahashi. Depuis cet incident, à chaque fois que Kenji est désactivé, il tombe instantanémet amoureux du premier technicien qui croise son « regard » et se jette sur lui pour le serrer dans ses bras hydrauliques de 100 kg. Et le fait que Kenji n’utilise que des sons préenregistrés de chien et de chats pour communiquer et qu’il utilise ses sons et des baffles de 20 watts pour exprimer son amour dans sa poitrine n’aide pas du tout! Le Dr. Takahashi admet qu’ils seront plus enclins à mettre Kenji hors service de manière permanente, mais il se dit optimiste et croit en un succès prochain là où Kenji a échoué. « J’ai une foi entière en le fait qu’un jour nous vivrons avec les robots côte à côte, et que nous serons aimés et nous aimerons, éventuellement, des robots. » Dit le docteur.

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