Une étude de l’Université du Texas a fait le lien entre la virginité et la réussite sociale et professionnelle. Selon cette étude, rester vierge jusqu’à ses 20 ans entraînerait une carrière professionnelle réussie.
Alors que le best-seller d’E.L James, 50 Shades of Grey, se vend à des millions d’exemplaires à travers le monde et devient un véritable phénomène de société, une étude américaine prône l’abstinence pour les jeunes adultes. Selon cette étude dirigée par le professeur Paigie Hargen, perdre sa virginité après l’âge de 19 ans serait bénéfique afin de mieux se développer, être plus heureux en couple et réussir professionnellement.
Pour arriver à ces conclusions, l’Université du Texas a étudié le parcours de vie de 1.659 jeunes texans. Cet échantillon de la jeunesse texane a été divisé en trois catégories : les « précoces », qui ont perdu leur virginité avant l’âge de 15 ans, les « normaux », qui l’ont perdue entre 15 et 19 ans et les « tardifs » qui ont attendu la vingtaine. Ceux-ci présentaient de meilleurs résultats scolaires entraînant un revenu plus élevé une fois l’école finie. Enfin, la dernière catégorie serait mieux insérée socialement que les deux autres catégories. Mais, toujours selon cette étude texane, c’est aussi cette catégorie qui aura moins d’expériences sexuelles et moins de probabilités à accéder au mariage.L’étude explique ces différences entre les trois catégories par le manque de confiance en soi, qui pousserait ces jeunes à travailler plus… et à vivre moins de relations amoureuses. « Les individus qui ont développé des relations intimes plus tard, alors qu’ils sont plus matures et se connaissent mieux, semblent être plus à même de gérer une relation amoureuse que ceux qui en sont restés aux codes qu’ils ont appris quand ils étaient encore adolescents », conclut l’étude du professeur Paigie Hargen.
